LA  VOIX DU NORD sport

 François Gomez  de passage a Brioude


 


La Sambre-Avesnois a vu grandir un champion de France : le jovial François Gomez et son équipe féminine du Tarbes GB ont obtenu ce titre le week-end dernier en battant Bourges (54-40) en finale de la ligue féminine professionnelle. Le natif de Somain, qui a vécu douze ans à Maubeuge, évoque ses souvenirs sambriens .

*François Gomez  à jouer à Maubeuge avec le Brivavois  jean-marie Molet, frére de jean-luc Molet.
Jean-luc Molet à recu François Gomez à Brioude, alors Conseiller Technique Régional de la Ligue d'Auvergne avant la venue de jean-marie Deganis
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François Gomez a quitté Maubeuge en 1995 pour rentrer dans la fédération. Le voilà aujourd'hui champion de France.

 


La Sambre-Avesnois a vu grandir un champion de France : le jovial François Gomez et son équipe féminine du Tarbes GB ont obtenu ce titre le week-end dernier en battant Bourges (54-40) en finale de la ligue féminine professionnelle. Le natif de Somain, qui a vécu douze ans à Maubeuge, évoque ses souvenirs sambriens.

> Vous êtes devenu champion de France.
Et pourtant, votre club ne compte plus sur vous pour la saison prochaine... François Gomez : 
« Je suis en fin de contrat en juin. En février-mars, on m'a signifié qu'on ne me maintiendrait pas à mon poste, sans m'expliquer pourquoi. Je vais donc quitter ce club sans avoir eu de raisons. C'est là que j'ai une certaine déception. De mauvais résultats ne permettent pas de conserver un coach. Il est à croire que de bons résultats ne suffisent pas non plus ! » 
> De quoi ternir votre aventure à Tarbes ?« Non, ça reste une excellente expérience. Je suis arrivé ici il y a deux ans et demi quand Tarbes était relégable. On s'est sauvé et on a gagné le Challenge Round (pour les clubs classés de la 5e à la 12e place). L'an dernier, on a perdu deux fois contre Bourges, en finale du championnat et de la coupe. Et cette année, on gagne. 
» > Allez-vous faire votre retour dans le Nord ?(Il rit) « Je vais entraîner, mais je ne sais pas encore où ! Le Nord est ma région d'origine et ce serait avec beaucoup de plaisir que je reviendrais y travailler. Mais si je reste dans le basket féminin, ce ne sera pas sur le territoire français. »
 > Comment aviez-vous atterri en Sambre-Avesnois ?« J'avais 5 ans quand je suis arrivé à Wignehies. Ma mère avait obtenu un poste d'enseignante. J'ai commencé par l'Avesnois profond (rires) !
C'est là que j'ai débuté le basket, au Wignehies Sport . Il y avait une rivalité entre Fourmisi ens et Pïens ! Je suis devenu éducateur, à 15 ans. Puis je suis parti à Aulnoye et je suis arrivé à Maubeuge vers 22-23 ans. »
Vous avez joué à l'USM et avez été employé par la mairie...« J'étais un bon petit joueur (meneur de jeu). Pas exceptionnel, mais y avait pas d'argent. Alors on m'a proposé de travailler à la mairie.D'abord aux espaces verts, puis dix ans au service des sports. Je suis devenu éducateur sportif. Mes deux mentors, Michel Connan et André Haussy, étaient conseillers pédagogiques à l'Éducation nationale. Ils m'ont appris à m'occuper des jeunes en difficulté. De bons souvenirs. À l'USM, on était les "MacGyver" du basket ! Au début, on jouait sur du carrelage à l'école Jean-Mabuse ! J'ai arrêté de jouer assez tôt, vers 29 ans, car j'avais la vocation d'entraîner. »
Êtes-vous toujours en contact avec le milieu sportif sambrien ?« J'ai revu le président de l'USM, Jean Debuck. Je suis resté en contact avec Stan Adamczyk, mon ancien partenaire. Je lui passais la balle, et lui, il shootait ! Marie Fouteret, qui a été formée à Maubeuge, je l'ai eue à l'école primaire. Et Anne-Sophie Pagnier, je l'ai connue quand j'étais éducateur, elle était bébé ! Puis je l'ai retrouvée en équipe de France, à l'Insep. C'est rigolo la vie. »
> Vous avez quitté la Sambre avec un pincement au coeur ?« Un cycle se terminait. Des choses n'ont pas pu aboutir. Les maires de l'époque, Decagny et Carpentier, soutenaient le club, mais on était un peu les parents pauvres du sport à Maubeuge. L'horizon n'était pas très clair. Il était temps que je passe à autre chose. Et puis Maubeuge était assez enclavé : Valenciennes était loin car il n'y avait pas cette 4 voies ! »
> Vous n'êtes pas revenu depuis ?« Non. Ma famille a quitté le Valenciennois. Mais je lance un appel à Jean Debuck. S'il veut organiser un match avec les anciens, une sorte de jubilé sur un demi-terrain, je suis là ! (rires) 




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